Comme un éclair..
Je suis retournée dans ma taniere,
Car je suis rancunière
Sous mes airs de poupée guerrière
Je suis en colère
D’avoir tant ouvert de barrières
Pour me satisfaire
De ces moments éphémères….
Je suis retournée dans ma taniere,
Car je suis rancunière
Sous mes airs de poupée guerrière
Je suis en colère
D’avoir tant ouvert de barrières
Pour me satisfaire
De ces moments éphémères….
C’est un jeu qui m’a toujours intéressé
Mais dans lequel je n’ai jamais vraiment brillé
Je ne suis pas assez douée en stratégie
Je préfère l’authenticité et la folie
Pas celle des pervers des fous dangereux
Mais celle des passionnés des amoureux.
Eux, ils se font de plus en plus rares
De plus en plus de gens s’inventent des histoires
Dans lesquelles ils veulent avoir le premier rôle
Sur le devant de la scène avoir le contrôle.
Pour eux pas de figuration
Penser aux autres il n’en est pas question
Ils multiplient les techniques de manipulation
Les mensonges, les trahisons, les humiliations.
Comme ça toi tu perds le peu de confiance que tu as en toi
Et progressivement tu deviens leur proie
Ils t’utilisent te faisant croire que tu es leur amie
Ils te nuisent en fait ils t’euthanasient.
C’est bien la peine de bosser en psychiatrie
Tu les flaire même pas ces pathologies
Tu te méfies pas malgré les avertissements de ceux qui t’apprécient
Tu plonges tout droit dans le plus profond des puits.
Alors tu finis pas tomber en burn-out
Et le pire c’est qu’elle n’en a rien à foutre
Elle ne prend aucune de tes nouvelles
Elle savoure sa victoire et fait la belle.
Alors toi, tu n’as rien d’autres à faire que jouer aux échecs
Te battre pour ne pas perdre la partie malgré tes échecs
Tu n’es qu’un pion qui voudrait quitter le plateau
Te sauver de la prison de ton bourreau.
Tu tentes de te protéger, de ne pas capituler
De ne pas rentrer dans la case où elle veut t’enfermer.
Alors tu demandes de l’aide à la Tour
Elle semble solide mais ne pèse pas bien lourd
Tu fais appel au cavalier
Qui voudrait t’aider à t’échapper
Tu consultes le fou
Qui te conseille de tenter le tout pour le tout
Tu écoutes la reine
Qui te dit de rester sereine
Tu te réfugies vers ton roi
Qui sera toujours là pour toi…
Mais si tu veux vaincre et combattre
Il faut comprendre et construire ta défense
C’est toi seule qui peux te battre
C’est ni un jeu de hasard, ni une question de chance
Tu n’es pas victime, tu es coupable
D’être si naïve, d’être si minable
Pour t’en sortir faut chercher la raison
De tes symptômes de ta compulsion de répétition.
Savoir pourquoi tu n’arrives pas à te méfier
Tu accordes ta confiance tu donnes ta vulnérabilité
Il est temps de t’assumer de te libérer de ces liens pervers
Il est temps de croire que tu peux être heureuse sans conflit sans guerre.
Mais ne te perds surtout pas et reste toi
Continue à croire que l’Autre est un autre toi
Ne tombe jamais dans le vice de leur perversité
Tu es beaucoup plus riche quand tu sais donner.
Trop bon trop con là est le paradoxe
Difficile de se défendre quand on n’a pas fait de boxe
Mais la meilleure des armes c’est ta conscience
Et la fierté d’avoir toujours été dans la bienveillance.
Croire à l’Homme croire à l’Humain
Ils ne mordent pas tous dans ce monde de chiens
Croire au présent croire à demain
La partie n’est pas finie attends le tour prochain…
Ces vacances de la Toussaint
Sont sans aucun doute celles dont j’avais besoin.
Après avoir travaillé 43 heures en 4 jours
J’ai pu me reposer, me ressourcer et me remplir d’amour.
Aller à la vogue des marrons
Pour faire le plein de sensations
Allez on y va les garçons
On avance, on ne stagne pas, on vise l’horizon.
Aller au cinéma voir le nouveau Thor
Il veut quoi lui, vous faire croire qu’il est plus fort?
Les supers-héros c’est vous, n’ayez peur de rien
Croyez en vos idéaux, battez-vous, pour qu’il soit meilleur votre demain.
Et puis on a fêté Halloween
Une fête commerciale de plus, c’est la ruine
On vous a quand même déguisés, juste pour la frime
On a fini dans les vignes en soirée chez ma cousine.
Mais en fait, c’est pas une fête, on veille les morts
Alors forcément j’y pense, à raison ou à tord mais j’y pense encore
De toute façon j’y pense chaque jour et pas juste un 1er Novembre
J’ai pas besoin d’aller déposer des fleurs, dans l’urne y’a même plus de cendre.
Et puis ce jour-là, j’étais avec Cléa
Mon héroïne, ma demie-sœur, ma demie-Toi
Quand je la regarde parfois, j’ai l’impression que tu es là
Alors j’me demande ce qu’on serait devenu dans cette vie-là.
Sa mère vient la récupérer, elle arrive pour déjeuner
Avant qu’on parte chez la mienne qui nous a invité pour le goûter
Comme chaque fois qu’on y va, les petits sont excités
Parce qu’elle sait leur donner le même amour que celui qui nous a sauvé.
Jeudi, on fait du vélo, on pédale, on pédale
On anticipe, on observe pour éviter les obstacles
J’vous mets quand même un casque, on peut pas tout éviter
Y’a des épreuves qui nous font tomber, mais faut apprendre à se relever.
Le soir, ça part au match, bien couverts
Mais tu n’auras pas froid, Nino, tu es avec ton père
Et même si dans les gradins tu le trouves un peu vulgaire
Il ne lâchera pas ta main, il assure tes arrières.
En attendant, avec Emilio, on se fait un plateau télé
Lui regarde la vidéo, moi j’regarde comme il est beau, je suis envoûtée
Ça fait bizarre quand on réalise que c’est nous qui vous avons créés
Vous êtes notre plus belle réussite, notre plus grande fierté.
Vendredi à la ferme, on reprend le débat sur le chien
Papa dit non, maman peut-être, vous les têtus vous en voulez un
On trouve un compromis, quand on aura une maison avec un jardin
On fera tout pour c’est promis c’est pour ça qu’on se lève chaque matin.
Et oui, pas tous égaux, certains sont aidés par leur destin
Pour d’autres c’est la survie, faut se battre pour manger à sa faim
J’espère que vous ferez mieux que nous, que vous aurez plus de moyens
Quoique l’argent rend fou, je préfère que vous restiez l’esprit sain.
Ces congés, ça a aussi été des retrouvailles
Un rappel à la réalité, pour ne pas s’engouffrer dans les failles
Elle n’est pas toute droite la route, vous ferez des écarts sans savoir où ils vous mènent
Malgré vos doutes, l’important c’est de ne pas se perdre soi-même.
Je serai toujours là comme une boussole mes fistons
Je vous accompagnerai dans toutes vos directions
Et même si je suis parfois obligée de vous ramener à la raison
Je vous encouragerai toujours à vivre vos plus belles passions.
C’est un arrêt qui sonne comme une pause
Une évasion dans une vie un peu trop morose
Une résurrection après une putain d’overdose
Alors d’avance pardon mais je vais poster quelques proses.
Elles te feront peut-être mal mais les blessures ça peut guérir
Elles te sembleront banales, tu t’es habitué même au pire
De toute façon tu sais quoi du normal, tu sais pas réfléchir
Ça n’a rien de fatal, ça te permet de moins souffrir.
Mais moi j’y pense tout le temps à ces murs qui t’enferment
Alors de temps en temps je t’offre une bouffée d’oxygène
Je te fais partir en camps, je te libère de tes chaînes
Je t’offre un nouveau présent, je te monte une nouvelle scène.
Alors tu fais ton spectacle, tu joues le rôle de ta vie
Il n’y a plus vraiment d’obstacle, ici c’est le paradis
C’est troublant ton talent, écoute je t’applaudis
Ne pense plus à avant, regarde enfin tu vies.
Mais avant c’est demain, ça y’est c’est déjà fini
Je t’ai offert le paradis mais c’est pas là que tu vies
D’ailleurs je ne t’ai rien offert, tu payes un prix de journée
Ça ressemble plus à l’enfer ta réalité.
C’est pas de la relation, c’est de la prestation
Ça coûte du pognon de vivre dans une prison
Quelques activités pour donner l’illusion
D’être un peu occupé, d’avoir des émotions.
Les exprime pas trop fort, je ne les comprends pas vraiment
Parfois ça peut me faire peur, ça trouble mon comportement
Ça me rassure quand tu dors, je vais chercher ton traitement
Si tu as besoin je suis là, mais c’est ton « si besoin » que tu prends.
Allez endors toi vite, rêve et évade-toi
Surtout que presque tout de suite t’entendras « réveille-toi »
On t’imposera le rythme d’une partition brûlée
Y’a beaucoup trop de fausses notes, j’arrive même plus à jouer.
Je préfère jouer aux cartes avec mes collègues au soleil
J’avoue même pour nous, c’est quand même pas pareil
Je ne suis même pas fatiguée alors que la nuit je veille
C’est bon de travailler, c’est beau quand tu t’éveilles.
Allez, je veux y croire, on peut y arriver
A faire que ces vacances, ce soit tous les matins
Avec de l’espoir et de la volonté
Recréer cette ambiance dans ton quotidien.
J’y croirai jusqu’au bout, ça je peux te le promettre
Et si tu marches à genoux, je t’aiderai à te mettre debout
Mon salaire je m’en fous, je veux t’aider à être
J’bosserai pour pas un sou, si j’pouvais te faire renaître.
Rien que moi,
Je te souris et tu viens vers moi,
Tu me dis : » on n’y va au combat »
Tout disparaîtra,
Dans ma suite, c’est la peur qui s’en va,
J’ai envie d’interdit quant tu es là,
Toi, viens par ici,
Je vais éteindre l’incendie,
Pour trouver le paradis,
je te dis: « regarde-moi »,
Toi ; si tu vis ; viens par ici,
dis-moi qui je suis ?
oui vas-y! Explique-moi pourquoi ?
Si tu crois que j’ai peur,
Fais comme si c’était pas moi,
Car je vais sortir mes ailes,
pour cracher ma haine.
Rien que pour moi,
Si tu cherches l’effroi,
Détrompe-toi,
les images de la veille,
Sont mes fantômes derrière-moi,
Emmène-moi loin de toi.
Rien que pour moi,
Pressions, rébellions, je suis riche d’émotions,
Je suis de celles qui sont capables de tout encaisser,
Même si mes larmes n’y pourront rien changer,
la mèche est allumée,
Le corps écorché,
je n’ai pas peur de tout quitter….
Putain 31 piges de passées
Ça squatte encore en jogging et sweat capuché
Oh gros ! Il serait temps d’évoluer !
Bein ouais mais non mec parce que là tout ce que je veux c’est continuer
Continuer mon chemin,
Je sais pas si j’ai une bonne main
Mais j’mise tapis sans jamais faire confiance au divin
J’crache mon venin dans mes alexandrins
J’suis qu’un pèlerin qui chaque matin construit son lendemain
J’ai fait mes choix, j’ai fait mes croix
Choisis mes lois et tracé ma putain de voie
Alors ouais c’est vrai que c’est pas une avenue
Parfois même une petite rue exigüe
Mais c’est ma route, remplie de doutes
J’garde mes bagages en soute
J’continue à m’remplir au compte goutte
Et j’avancerai coûte que coûte
Y’en a que j’ai écouté
D’autres que j’ai laissé de côté
Ceux qui proches de moi sont restés
Sont ceux sur qui aujourd’hui j’peux compter
C’est quand tu te retrouves dans la merde
Que tu différencies les vrais des faux
Ceux qui savent trouver les verbes
Et les mots qui soignent tes maux
Pas besoin de faire le bilan,
La vie t’impose son poids au fil des ans
Je sais qu’les psy m’attendent sur leur divan
Mais j’préfère regarder le temps défiler sur mon cadran
J’peux pas dire que ma vie est construite
C’est juste le résultat de mes bonnes et de mes mauvaises conduites
Aucun regret, aucune fuite,
Tout ce que j’vis me construit pour la suite
Tout ce qui un jour te détruit t’oblige à rebondir
Parfois c’que t’aime le plus peut finalement te détruire
Je ne regarde plus derrière
Pas besoin de rétro pour surveiller mes arrières
Peut-être trop con, peut-être trop fier
J’garderai toujours mon esprit contestataire
Énervé depuis la naissance
J’ai toujours su gueuler avec aisance
Saouler, hurler, insulter la bien-pensance
Aujourd’hui j’inculque ma hargne à ma descendance…
La lecture audio ça inspire,
En écoutant On peut écrire.
« La légèreté de l’être »
Mais le léger est traitre
En ayant si peur d’aimer
Il passe son temps à consoler
Si égoïste pour son plaisir
Il profite de leur désir
Il a ajoute les conquêtes a sa liste
Mais à sa f’nêtre a l’air triste
Devant cette femme innocente
Il choisi d’être bienveillant
La belle au bois dormant si élégante
Se fait piquer par le prince charmant
Il efface les contradictions
Il sait y faire pour un médecin
Devant tant de passion
On en oubli le mâle~sain
Il voit l’amour comme un fardeau
Seul un fardeau a de la valeur
A ses blessures elle tourne le dos
Mais elle choisi la pesanteur
Est-il heureux en libertin
Qd sans elle il n’est pas bien
Est elle heureuse sans soumission
Quand le coeur ne trouve plus sa raison.
J’ai décidé d’écrire sur Prose
Même si j’bois pas d’café
Ne m’demande pas pourquoi , l’envie d’décompresser
Dehors c’est la tempête j’ai peur la nuit
J’te parle pas d’satan qui dort en d’ssous d’mon lit
Il m’enlève mes rêves, me plonge dans mes cauchemars
Et voilà que je me réveille , remplie de désespoir
Hier encors j’voyait tout rose , j’étais heureuse , j’pensais qu’à mes victoires
Qu’est-ce que tu ma fait Satan, pour m’faire voir tout en noir
J’tai rien demandé moi, j’étais heureuse dans ma vie
Pourquoi t’a décidé de vivre juste en d’ssous d’mon lit
J’veux qu’tu partes , j’veut pas t’revoir , j’ai l’sang glacial
J’veux plus passer mes nuits blanches dans le noir
J’aimerais bien partir , revoir mon paradis
Parce que j’espère que t’as compris , c’est l’enfer en d’ssous d’mon lit
Tu peux m’sauver, m’emmener, loin d’tous ces cauchemars éveillés
On peut partir , se réveiller, où tu veux, ont ira voyager
J’vois l’futur à t’es côtés mon ange, oublions le passé
On va éviter les voyages en train , ça rend malade
De toute façon tu sais , qu’jsuis pas une femme de première classe
Mon ange quand je parle de toi, t’es Mon soleil dans la nuit
L’enfer avais prit place sur terre, j’en est oublié mon paradis
T’es ma clef du bonheur , ma clef d’la réussite
Si tu t’en vas cette fois , c’est Satan qui réssuscite
Paradis, bonheur, mon ange je tant pris
Reviens moi vite , pendant que j’ai l’declique
J’veux y arriver, m’arrête pas j’suis élancée
J’veux ta tête comme paysage
T’es mon plus beau des voyages
J’ai viré l’enfer d’ma chambre , c’estvide sous mon lit
Maintenant que Satan est parti, mon ange
Ces toi qui est dans mon lit
Non je n’ai pas changé d’adresse
J’ai juste modifié mes noblesses
Pas la peine de v’nir frapper, j’ouvre pas à ceux qui m’oppressent
Et même si t’es une gonzesse
Si t’as la plus belle paire de fesses
Ça sert à rien de remuer, j’lui ferai aucune politesse
Je n’ai d’yeux que pour ma maîtresse
Je la doigte comme une prophétesse
C’est ma vieille plume de drogué, qui bave son encre et qui vous blesse
J’ai attrapé l’cancer des mots
Mais je n’veux surtout pas d’chimio
J’veux contaminer tout l’monde, j’m’acharne,
Et j’veux garder mes poils sur l’crane
Lis-moi ou pas j’m’en bat l’ânesse
D’façon j’écris pas pour la presse
Ni pour toi, ni pour moi, et j’rêve pas d’une carrière US
Tu fais erreur sur ma finesse
J’ai pas peur de choquer l’altesse
Et même parfois, oh oui mon roi, je pisse un peu sur la vieillesse
J’peux faire dans la délicatesse
Et demain t’écarter les fesses
Docteur sournois ou Mister chat, mes sept vies je te les confesse
J’ai attrapé l’cancer des mots
Mais je n’veux surtout pas d’chimio
J’veux contaminer tout l’monde, j’m’acharne,
Et j’veux garder mes poils sur l’crane
Pourquoi j’m’emmerde sur la vanesse
Parce que j’t’emmerde et que j’te dresse
Je vaticane sur la papesse
J’lève la soutane de la prêtresse
J’ai la banane et je m’empresse
D’sortir ma cane et mes caresses
Pour les nymphomanes, les tigresses
Les mythomanes je les agresse
A ma sarbacane vengeresse
A chaque chicane, j’fais des prouesses
Et des fois j’plane sur la paresse
Mais si j’te vois et qu’tu ricane, tu auras l’trait’ment des traitresses
J’pète ma durite, je sèche la messe
J’sors ma bite devant la duchesse
Je donne du fric pour m’faire souffler dans l’fifre par les négresses
Et toi tu voudrais que je cesse
Et moi j’aimerai que tu acquiesces
Que tu comprennes que j’suis de ceux qui s’autorisent des largesses
J’collectionne l’indélicatesse
Et j’affectionne les clownesses
Même dieu ne pourra m’empêcher mes volontaires maladresses
J’ai attrapé l’cancer des mots
Mais je n’veux surtout pas d’chimio
J’veux contaminer tout l’monde, j’m’acharne,
Et j’veux garder mes poils sur l’crane
Alors vas-y-toi…
Euthanasie-moi…
J’suis pas nazi-moi…
J’prends d’l’extasie-moi…
J’vote Sarkozy moi…
La nuit tout l’monde ferme les yeux et décompresse
Pendant que moi je me met bleu à la Guinness
Et quand me vient l’inspiration j’prends mon crayon et j’invente quelques poétesses
Souvent c’est con mais parfois il y a d’la tendresse
Des textes bidons et d’autres remplis d’allégresse
Mais sois en sur la nuit moi je n’suis pas en laisse
Je matte la Lune et c’est ici que le bât blesse
C’est la pleine Lune et j’ai les poils qui se dressent
Un hurlement j’peux plus écrire, ça tombe bien j’ai plus d’rimes en « esse »
Si tu veux voir le loup garou, faudra passer à la caisse
Il va falloir sortir tes sous pour que tu le caresses
Car je fais plus dans l’romantique, j’veux du bestial et surtout pas d’tendresse
N’en déplaise à ta vaginale sécheresse
J’ai attrapé l’cancer des mots
Mais je n’veux surtout pas d’chimio
J’veux contaminer tout l’monde, j’m’acharne,
Et j’veux garder mes poils sur l’crane
Prépare-toi aujourd’hui, tu as de la visite
Quinze Septembre, jour de pluie, y a quelqu’un qui s’invite
Ouvre grand ton portail, elle est en train d’monter
Quelqu’un d’un peu spécial, quelqu’un qui a compté
C’est une femme avec qui, c’était souvent galère
Qui quand t’étais petit, t’as sauvé d’la misère
P’t’être même sauvé la vie, car c’était un enfer
Son nom était Berthuy, et elle était ta mère
Elle t’avais choisi, pour être le troisième
Toi t’avais rien choisi, mais tu l’aimais quand même
Et puis tu as grandi, t’avais pas le même nom
Ça a fait des conflits, ça a monté d’un ton
Vous êtes entrés en guerre, et tu la détestais
Mais pour la fête des mères, tu lui téléphonais
Pour la lui souhaiter, et discuter un peu
Sûr qu’au fond tu kiffais, je te connais mon vieux
Pour nous c’était mamie, mais là ça fait un bail
Qu’on l’appel plus ainsi, qu’on l’a rayé du bail
P’t’être que j’aurai aimé, discuté avec toi
Au lieu de t’ignorer, et d’honorer son choix
Surtout qu’il est plus là, et il aurait rien vu
Et même s’il était là, p’t’être qu’il aurait voulu
Que tu m’racontes un peu, comment était la vie
Avec ses trois frérots, la maison des Berthuy
J’ai bien quelques photos, dans la cour à Chadecol,
Où ils font du vélo, où ils vont à l’école
Tes quatre auvergnats, qui sont dev’nus des grands
Même s’ils sont plus que trois, ce soir ils restent enfants
En voyant leur maman, qui s’envole tout la haut
Jean-Mi, Didier, Christian, vous pouvez être paisible
Car votre frère l’attend, j’pense qu’il s’est fait tout beau
Et puis le connaissant, il a brulé la Bible
J’aimerai juste être un ange, pour pouvoir me marrer
Voir ce moment étrange, quand ils vont s’retrouver
Un subtil mélange, de bonheur et de gêne
Puis un regard qui change, l’au-delà est sans haine
Ils ont beaucoup à s’dire, à faire ils auront tant
Beaucoup de souvenir, en plus ils auront l’temps
Et j’pense qu’avec l’écoute, ils deviendront moins fier
Et une bonne fois pour toute, apprendront à se taire
Mais tous ces rendez-vous, ces p’tits moments prives
Resteront entre vous, resteront vos secrets
Pendant que tout en bas, tout l’monde se réuni
Pour une femme, une amie, pour maman, pour mamie
Moi j’suis juste resté con, quand j’ai appris c’matin,
J’restais sans réaction, au message du parrain
Mais je sais qu’aujourd’hui, je n’ai aucune envie
De penser aux conflits, aux rancœurs de la vie
Juste souhaiter ton repos, le plus en paix possible
Même si papa c’t’idiot, autour fait l’imbécile
Redémarre à zéro, retrouve ton p’tit garçon
Je suis sûr que là-haut, vous vous direz pardon