Tous Egoïstes
Il y a ces égoïstes, qui jouissent avant leur femme
Qui après deux, trois coups, versent déjà quelques larmes
Fais moins de va-et-vient, ça te montera moins vite !
Mais non t’es un vrai chien, tu n’penses qu’avec ta bite !
Pourtant c’est la galère, car ensuite faut ramer
Impossible de faire croire, qu’tu continus d’bander
Tu tentes d’rester dedans, tu fais la moulinette
Et c’est là qu’elle te d’mande, de lui faire la brouette…
Alors tu joues la panne, tu simules la fatigue
Que t’y arriveras pas, et que tu l’aimes quand même
Mais elle n’est pas dupe, et quand tu sors ta figue
Elle voit le filament, qui coule sur l’abdomen
Il y a ces égoïstes, qui jouissent toujours après
Qui n’sont pas dans l’timing, prennent toujours l’train d’après
Au moins elle prend son pied, avec une bonne grosse poutre
Mais les minutes qui suivent, elle n’en a rien à foutre
Tu dois ensuite limer, sur une carcasse bien morte
Sans penser à la morgue, aux corps derrière la porte
Alors tu vas chercher, dans tes vieux souvenirs
Penser à une bimbo, pour qu’tu puisses te finir
Mais là encore une fois, jamais elle ne te crois
Quand tu te prends au jeux, que tu hurles Pamela
Elle se rend compte de suite, que tu n’penses pas à elle
Surtout quand tu commences, a lécher ses aisselles
Il y a ces égoïstes, qui jouissent au même moment
Qui au premier abord, passent pour des Don Juan
Mais ce qu’elles ne savent pas, c’est qu’ tu n’as qu’un seul souhait
C’est d’aller te coucher, et qu’elle ferme son clapet
Et puis c’est pas malin, quand les deux hurlent ensemble
Ca réveille les gamins, qui viennent dans la chambre
Et qui demandent pourquoi, papa est d’bout derrière
Ou pourquoi leur maman suce une glace en hiver
T’as beau leur dire qu’ vous jouez, au golf dans le noir
Ils ne voient qu’ un seul trou, deux balles et un cigare
Pareil quand leur mère, leur dit que c’est un jeu
Avec un truc gluant, colle sur ses cheveux
Et puis il y a les autres…qui n’sont pas égoïstes
Ils ont réglé l’problème, ils n’ont jamais fait jouir
De prime abord on croit, que leurs femelles sont tristes
Mais non bien au contraire, c’est juste pas l’même plaisir
Elles se sont dévouées, pour leur mari crédule
Elles sont devenus reines, dans l’art de la simule
Et puis quand il rentre, chez lui le plus souvent
Il retrouve dans le verre une troisième brosse à dent