L’Ivresse
Ça y est c est décidé, j’ai trouvé ma déesse
Elle n’a rien d’une beauté, elle s’appelle l’ivresse,
Je ne m’agenouille plus, devant votre Dieu d’école,
Mon Jésus ne boit pas de sang, il se noie dans l’alcool
Personne peut m interdire, de ne pas être une sainte
Personne peut m interdire, de vénérer l’absinthe,
Ni Joseph, ni Marie, ni même Balthazar,
Ne m’empêcheront, de m’étaler sur l comptoir,
Pourquoi faire semblant, en l’absence de conviction,
A rentrer dans les rangs, à rester un mouton,
A faire des enfants, avec votre éducation
Moi je suis résistant, je choisi la boisson
Des hommes restent sans rien faire, ils restent le cul parterre
D’autres se font la guerre, rêvent de carrière militaire
Pour monter dans les chars, afficher leurs médailles
Moi les comptoirs de bar, sont mes champ de bataille
A ma table y a Allah, Bouddha et Jésus-Christ
Mais ils ne se guerroient, qu’a grand coup de Pastis
Et si un p’tit malin, vient parler en leur nom
Il n’y aura pas de débat, ça se finira en baston
Quand j rentre dans une église, une mosquée un monastère
Je ne rentre pour qu’une chose, finir à l’ envers
Et quand je vois mon pote, cloue sur sa croix
Je lui lève mon verre, mais j’ai la gueule de bois
Allez venez mes frères, découvrir mon pèlerinage,
A prier pour la bière, la tête dans les nuage
Le bourbon, la vodka, sont mes uniques testaments
Vive la France allez trinquons, ça c’est mon commandement
Moi ma crèche a moi, ne comporte pas de signe
Mais elle est recouverte, d’un parterre de vignes
Qui poussent si vite, qu’elles cachent tous ces santons,
Inventes de toute pièce, pour faire de nous des pions
Moi mon Moise a moi, il est au PMU
Le soir il rentre au foyer, purger ce qu’il a bu
Il n’a jamais ouvert, aucun passage dans la mer
Mais il ouvre des bières, pour noyer sa misère
Dans son paradis, les anges n’ont pas d’ailes,
Ils se les sont brûlées, en se faisant la belle,
Ils se sont approches, un peu trop près du soleil,
Pour pouvoir le toucher, avec leur bouteille
Avec lui il y a Eve, mais aucune Genèse
Elle lui prend trente euros, à chaque fois qu’il la baise
Aucune bougie, ne brille sur son autel,
Mais celle de son camion, devant la chambre d’hôtel
Sur sa Scène pas de Marie, ni Jésus, ni Apôtre
Juste un tableau tout gris, ou il est seul avec sa honte
Qu’on oublie quand on le voit, cuver avec les autres
Et que l’on fait comme si, elle n’existe que dans les contes
Je n’ai aucune confiance, dans vos textes bibliques
Mais une confiance aveugle, envers mon alambic
Et surtout ne me parlez, jamais des politiques
Ou vous devrez assumer, mon coma éthylique
Quand on s lève le matin, pour prendre le métro
Pour aller faire le tapin, pour chercher du boulot
Alors quand il est l’heure, de rentrer au dodo
Il n y a qu une seule valeur, celle de l’apéro !
Messieurs vous m interdisez, de boire au volant
Et vous me faite souffler, dans votre ballon,
Tout ça vous le décidez, tout en nous volant
Alors je reste bourre, j vous prend pour des cons
Marchons ensemble, enfants de la patrie
Le jour de gloire est arrivé
Contre vous et votre tyrannie
Le Pinard semblant s’élever…
Le Pinard semblant s’élever…
Lalalala…lalalalala…