Gilets Jaunes

Si comme nous en fin de mois, tu te retrouves toujours à poil,
Si comme moi t as plus un sous, pour pouvoir payer ton gazoil,
Si comme nous en fin de mois, malgré la vaseline ça fait mal,
Si comme moi t’es en dessous, de c’que tolère ta morale,

 

Si ton salaire toujours ne sert, juste à combler ton découvert,
Si toi aussi tu fais semblant, de sourir devant tes enfants
Alors qu’tu sais bien que demain, sera un éternel hier,
Alors qu’tu sais qu’en souriant, tu retardes juste le moment,

 

Oú ils auront l’âge de sentir, la vraie odeur de l’adultère,
Oú ils verront comme leurs parents, qu’ils sont cocus depuis longtemps,
Par un putain d’gouvernement, qui pompe toujours plus ton salaire,
Qu’en augmentant le carburant, c’est juste bien ton cul qu’il prend,

 

Alors regarde-les dans les yeux, et pense un peu à l’héritage,
Que tu leur laisseras sous peu, quand tu casseras ta pipe mon vieux,
Que penseront-ils de leurs parents, si tu les laisses en plein naufrage,
Si tu n’les protèges pas d’l’orage, crois-tu vraiment qu’ils s’ront heureux,

 

Alors français soulève-toi, va enfiler ton gilet jaune !
Pour eux, pour nous, pour moi, pour toi, va enfiler ton gilet jaune !
Pour tous ceux qui n’acceptent pas, va enfiler ton gilet jaune !
France cocue d’en haut ou d’en bas, va enfiler ton gilet jaune !

 

J’suis pas du style à devenir, un vieux donneur de leçon,
J’préfère agir, j’préfère écrire, j’préfère ça à la dépression,
Mais c’qui est sur c’est que j’déteste, que l’on me prenne pour un mouton,
Alors moi je préfère rugir, en plus je le fais en chanson,

 

Même si ça n’vous plait pas Manu, pseudo garant de ma patrie,
Vous qui avez été élu, par défaut contre la tyrannie,
Vous qui continuez à sourir, en arborrant vos dents toutes blanches,
Moi les miennes sont toutes rongées, par l’excès d’clopes et le café,
Que vous venez encore d’taxer, pour saisfaire les potes banquiers,
Alors que c’est mon seul remède, pour survivre dans votre France,
Et oui Manu c’est pas la mienne, la dette moi je n’y suis pour rien,
J’étais pas né et toi non plus, mais pourtant j’la paye comme un chien,

 

Et tu pourrais penser un peu, à nos retraitées qui galèrent,
Elles ne sont pas toutes des cougares, et n’vivent pas toutes à l’élysée,
Elles ont juste besoin d’estime, d’assistance et d’quelques deniers,
D’un peu d’amour, de dignité, juste avant qu’on ne les enterre,

 

Entre un peu dans nos hopitaux, va tchater avec l’infirmière,
Qui n’compte plus ses heures d’boulot, ni son salaire de misère,
Va t’assoir avec un clodo, et tu verras qu’s’il boit une bière,
C’n’est pas pour fêter l’renouveau, mais pour oublier la misère,

 

Aujourd’hui Manu ta France, regarde-là elle est bien en marche,
Toute la semaine même le dimanche, la république est bien en marche,
Mais pas vers un avenir meilleur, mais pour gueuler sur l’patriarche,
Quand c’est un affabulateur, c’est normal que la France se fache,

 

Même si elle est a bien conscience, que c’n’est pas qu’ la faute du patron,
Ça change pas grand chose au fond, qu’il soit nain, chaud lapin ou con,
C’est juste un problème de fond, nous ne sommes toujours que des pions,
Qui pour un souverrain votons, aux pleins pouvoirs de la nation,

 

Comme le disait un vieil ami, devenu un peu alcoolo,
Qui a du mal avec la survie, qui a préférré les bistrots,
Après avoir tant bataillé, pour faire valloir ses idéaux,
Avec un pack d’humanité, de droits d’l’homme et d’un peu d’argot:

 

Eh Manu rentre chez toi
Y a des larmes plein ta bière
Le bistrot va fermer
Pi tu gonfles la taulière
J’ savais pas qu’ ton sourir
Ça pouvait m’ faire chialer
Je pensais même que souffrir
Ça pouvais pas m’arriver
J’oubliais que le chômage
Et le sort des clodos
C’etait trop pour ton âge
Et tes principes fiscaux

Eh déconne pas Manu
C’est à nous que tu fais de la peine
Une France de déçue
C’est des gilets jaunes qui surviennent

 

Ta France aujourd’hui est malade, elle vient de choper la jaunisse,
Et chaque jour ça se propage, la maladie d’ceux qui s’unissent,
Cherche pas il n’y aura pas d’parade, ta France à une couleur de pisse,
Tu verras qu’au fond de l’alpage, même les moutons prônent la Justice,

 

Mais eux ils le font en chantant, pas en lançant des lacrimos,
Des rebels pacifistes et tendres, qui chantent juste leurs idéaux,
Assez fort pour que tes tympans, puisse transférer à ton cervaux,
Qui pourra p’t’être enfin comprendre, que tes taxes vont couler l’bateau,

 

Alors français soulève-toi, va enfiler ton gilet jaune !
Pour eux, pour nous, pour moi, pour toi, va enfiler ton gilet jaune !
Pour tous ceux qui n’acceptent pas, va enfiler ton gilet jaune !
France cocue d’en haut ou d’en bas, va enfiler ton gilet jaune !

 

Mon Pré Egalité

Et si demain je décidais
D’abolir l’égalité
Et si jamais je cultivais
L’hymne de nos différences

Pourquoi toujours vouloir prôner
Cette foutue égalité
Si la différence devenait
L’hymne de notre France

Quelle gueule aurait mon pré
Si aucune fleur ne fanait
Quelle gueule aurait mon pré
Si toutes les fleurs étaient blanches

Moi dans mon pré tout se mélange
Se respecte et puis s’admire
Mon prés attire tous les anges
Qui s’allongent pour dormir

Ça sent l’Maghreb et l’Israël
Ca sent Lourdes et le chinois
Et ça embaume tout le ciel
L’on y cultive la joie

Une seule fleur manque à l’appel
Son parfum pique les narines
On la fracasse a coup de pelle
C’est la fleur bleue Marine

Pourtant j’ai rien d’un écolo
Juste une foutue utopie
J’reste fidèle à mes idéaux
Et j’bouffe des pissenlits

Mais moi je bouffe pas la racine
Je la laisse aux insectes
Qui vivent dans les fleurs bleues Marine
Et reste dans leur secte

Je n’ai pas peur des chrysanthèmes
Et renifle leur parfum
Dans l’pré jamais elles ne me freinent
Je n’ pense pas à demain

J’arrache un à un les pétales
Je gagne à tous les coups
Un peu, beaucoup, passionnément
A la folie, plus que tout

Mes Marguerittes n’ont jamais mal
Elles poussent très bien dans la boue
Et même aussi sur le ciment
Elles poussent un peu partout

Elles sont de toutes les couleurs
Toutes yellow, black, blanc, beurre

Elles créent elles-mêmes leur chaleur
Elles ne connaissent pas la peur

Peut-être n’as-tu jamais rêvé
D’être allonge dans un champ
Alors viens me voir dans mon pré
Emmènes-y tous tes enfants

Pour leur apprendre la botanique
Leur inculquer ses valeurs
Ici on n’ parle pas politique
On parle avec le cœur

Tous libres et égaux pourquoi pas
Mais alors seulement en droit
J’ t’offre le bouquet d’ la différence
Des roses jaunes et noires et blanches

Et si dedans il y en a une
A qui il manque des pétales
Pas b’ soin d’ Téléthon sur la Une
Pas d’association syndicale

On la laisse avec toutes les autres
Qui partageront leur pollen
Jusqu’à ce qu’elle repousse sans fausse note
Et tout ça sans aucune haine

Si je devais donner un nom
A mon parterre de fleur
Je le nommerais Conviction
Paradis des agriculteurs

Qui auraient l’autorisation
De ramasser mes fleurs
Mais par contre l’interdiction
De monnayer leur labeur

Ici il n’existe pas de pognon
Mais que la monnaie du cœur
On ne vend rien on fait des dons
On oublie les électeurs

Car les moutons ici ne suivent
Aucun berger, aucun roi
Ils bêlent et courent à la dérive
Sans se soucier de leur choix

Si tu as tout lu viens t’assoir
Dans mon pré enchanteur
Et arrête de te faire avoir
Par des maitres chanteur

 

Macron vs Lepen vs AS Monaco

Et si jamais je refusais
Dimanche encore d’aller choisir
Et si jamais je refusais
D’élire le pire ou le moins pire

Si je préfère restez chez moi
Avec encore la gueule de bois
J’ préfère avoir mal à la tête
Que mal au cul et m’ la faire mettre

Et toi tu sais pour qui voter
Et toi tu sais contre qui voter
Toi tu sais qui tu vas sucer
Et puis ensuite t’iras gueuler

Va donc rejoindre le troupeau
Va donc écouter Pujadas
Et sa coupe de ch’veux dégueulasse
Moi désolé j’mets mon veto

J’ suis pas un veau, ni le berger
Je ne suis même pas dans le pré
Ou alors juste pour ramasser
Quelques champis hallucines

Mais pas pour pouvoir oublier
Mais plutôt pour pouvoir écrire
Ma propagande pacifiée
Qui chaque jour m’évite de mourir

En écoutant tous ces medias
Faire le jeu de leur candidat
Pour pouvoir assurer leur place
Dans leur journal a la ramasse

Pour espérer leur promotion
Un peu plus près de l’Elysée
Dev’nir encore un peu plus con
Et puis entrer à l’Assemblée

Moi je fais de la Politique
Mais elle n’est pas électorale
Elle n’est pas non plus anarchique
Mais quand tu la bouffe ça fait mal

Elle se passe autour d’une Guinness
Entre potos et sans élus
Des fois elle va piquer les fesses
Surtout quand on aura bien bu

Oui mais voilà on a l’excuse
D’avoir un peu trop picole
Nous quand on joue d’ la cornemuse
C’est parce qu’on est révolte

Vas y parle donc p’tite Marine
Et fais du fascisme notre hymne
Va voir Trump et puis tapine
Va te faire sauter par Poutine

Ma religion moi c’est l’humain
Et pas catho ou maghrébin
On n’est pas rebeu ou Syrien
On est un homme et ça m’ va bien

Alors va mettre des étiquettes
Sur toutes les races sur toutes les têtes
Ça te fait jouir moi ça m’ fait mal
Et j’ pisse sur le front national

Et toi qui t’ dit toujours En Marche
Qui me parle de révolution
Faudrait déjà pas qu’ tu rabâches
A quatre pattes comme un mouton

Devant Rotchield et Bolloré
Faudrait penser a te lever
Même si tu peux plus assurer
Tes arrières d’enfant héritier

Va supprimer la taxe foncière
C’est plus important que la faim
Plus important que la misère
Plus que celui qui n’ a pas de pain

P’t’être bien qu’il faut combattre l’extrême
Mais faut-il voter pour un con
Que j’ sacrifie tout ce que j’aime
Pour aller voter pour Macron

Désolé peuple de France
Moi je préfère rester honnête
Droit dans mes bottes de p’tite enfance
Droit dans mon bar à faire la fête

Pourquoi regarder un débat
La France d’en haut contre celle d’en bas
Et si on était tous égaux
Tous au milieu sans échafaud

Cette manie de tout opposer
De gerber sur le vivre ensemble
Voila c’ que vous nous propose
En faisant croire qu’on nous rassemble

Pour moi demain c est Monaco
Mais pas le Prince mais Falcao
Y aura peut-être un match nul
Mais j’vais pas en chier une pendule

Et peut-être que j vais me lever
Et puis sauter sur l’ canapé
Ce sera pour l’ but d’ Mbappé
Pas pour ce débat d’encule !

Tragi-Candidature-Comique

Parait qu’il va falloir aller
Dans l’isoloir pour réfléchir
Mettre un nouveau bulletin dans l’urne
Parait qu’il va falloir choisir

Le nouveau roi qui va changer
Notre pays sans nous trahir
Qui nous fera faire fortune
Si c’est une blague elle m’fait pas rire

A tous ces clowns de candidats
Qui se shootent à l’électorat
J’vais leur montrer comment je bande
En leur sortant ma propagande

A ces partouzeurs de l’ENA
Ceux qui racontent n’importe quoi
Calculez bien votre temps de parole
J’compte pas moi j’aimais pas l’école

Alors dit-moi dimanche prochain
Mon peuple qui tu choisiras
Pour être ton maitre à toi mon chien
Qui dans quelques mois aboiera

T’as le choix d’entrer dans la Marine
De remettre la peine capitale
D’aller sucer Trump et Poutine
Tout ça au nom du national

Ou alors écarter ton Fillon
Les fonctionnaires a l’abattoir
Il faut bien payer les fistons
La mariée, l’oncle et le Saint-bernard

Sinon au pire Melanchon-nous
Faisons de la France une belle
Mais en touchant le fond du trou
Dans l’quel enterrer la Merkel

Hamon avis t’as rien compris
Car il n y a plus de socialistes
Une excuse de c’qu’on nous a pris
Un revenu universaliste

Si t’as encore l’cœur ouvrier
Et qu’aujourd’hui tu t’en fou de tout
Tu peux faire un vote pour s’marrer
Tu peux nous faire un p’tit Poutou

Si tu préfères l’bâton d’berger
Que tu comprends rien dans Lassalle
Chante l’hymne des campagnes nationales
Met la milice dans chaque quartier

Pourquoi pas bruler la finance
Et la France par une mascarade
Pourquoi pas incendier l’enfance
Mettre le feu a la Cheminade

Sinon donne tout aux animaux
Plus de foie gras, te steak saignant,
Qu’on fasse saigner nos idéaux
Qu’on se fasse un bon Dupont Saignant

Un p’tit cour de constitution
Article 5 paragraphe con
La vaseline pour tout le troupeau
Pour le seigneur des Asselineau

Tu peux pécho la fille d’Arlette
Lutte ouvrière, lutte dans ton cœur
Licenciements aux oubliettes
Creuser avec l’Artaud Piqueur

Ou te taper l’gendre idéal
Tous en marche avec la nation

Tous violés par l’trou qui fait mal
Sur l’béton fait par le Macron

J’ai enfin une bonne nouvelle
Pas besoin d’payer pour le spectacle
Tragi-comique présidentielle
Le calme avant la débâcle

Libre à toi si t’en a envie
D’aller encore dans l’isoloir
Pour moi tout est déjà écrit
Dimanche j’serai a l’urinoir

Dans ton Fillon !

Réfléchis bien avant,
De vouloir me combattre
Regarde bien ignorant,
La violence de mes claques

Sème encore ton venin
Et récolte ma colère
Ouvre encore ton vagin
J’te violerai par derrière

A trop faire le malin
Avec tes opinions
Je n suis pas ne catin
A renifler ton fion

Continue le spectacle
Au théâtre des primaires
Promet-moi la lumière
Le chômage pour hier
Ecologie les verts
Et viens sucer mes verres
Tapine au ministère
Valls avec la misère
Et présente-moi ta mère
Que j lui montre la débâcle

Que je filmerai pendant
Que j lui trancherai la gorge
Avant qu’elle hurle mon nom
Pour que tu te souviennes
Qu’on ne fait pas ça sans
Faire un nœud sur la corde
Me prendre pour un mouton
Mais faire pendre ta chienne

« Ma femme a travaillé, était parlementaire »
« Mes fils m’ont aide, avec leur compétences »
Et moi je vais t enculer, et tu sauras te taire
Mes fils vont te saigner, au nom de la pénitence

« Y a pas d’emploi fictif,
C’est parfaitement légal »
« Ma femme me rend service,
Le parlement régal »
Mais fou la sur l’trottoir,
Qu’elle se fasse baiser
Met lui un entonnoir,
Qu’elle n’en perde pas une goutte
Quand moi et tous mes frères,
On va éjaculer
Au nom de la misère,
Au nom de la banqueroute

Mon con ta société, elle n’est pas la mienne
Tu veux m’assassiner, avec toutes tes sales chiennes
Qui mouillent à l’Elysée, qui se prennent pour des reines
La couronne endeuillée, les lauriers dans nos veines
A surfer sur la peur, l’arabe est terroriste
Vous voulez l’extincteur, Devenez Filloniste
Et les tapins-medias, montrez-nous l’islamiste
Avec sa djellaba, sa ceinture en plastique

Mais mes arabes a moi, sont plus français que toi
Ne salissent pas la France, mais ils l enrichissent
Jamais ils n’aboient, ou juste contre ton état
Celui ou toi tu danse, avec tes artistes
Acteurs de premiers rangs
Le vice dans le sang
Le cancer du cerveau
Ou je planterai le couteau
Pour que tous vous pissiez
Le sang d la propagande
Et que vous gémissiez
Comme des castrats sans glandes

Pourtant t’as une bonne tête
On dirait un banquier
Mais t as rêvé peut-être
De tout seul te braquer
Nos femmes à nous méritent
La médaille des parfaits
En plus elles aiment la bite
Mais elles n’ont rien volé
Alors pourquoi la tienne
Va taper dans l’panier
Elle est juste mal baisée
Et veut jouir comme une chienne

Laisse-moi juste quelques secondes,
Je sais pas ou lui mettre
Dans sa bouche à ta blonde
Lui exploser sa tête
Qu’elle gerbe notre pognon
Qu’elle dégueule toute ses dettes
Que j lui remette dans le fion
Ça sera moins malhonnête

Que d voter pour Fillon

Europez-moi

Je suis un peu atteint, d’un mal bien incurable
Un peu malade en somme, de moins en moins capable
D’ouvrir grand les yeux, et de lire mes comptes
Et puis de plus en plus, rouge et noir de honte

 

Je suis européenne, et pourtant j’ai dit non
La voisine de l’Allemagne, dont j’en suis le mouton
Avec pour berger, cette pute de commission
Qui décide à ma place, qui me donne des leçons

 

Pourtant j’ai des racines, une histoire, des ancêtres
Qui se sont bien battus, pour qu’on puisse faire la fête
Pour que mon peuple devienne, de ceux qui se respectent
Une putain d’utopie, en deux-mille dix-sept

 

Mais pourtant mes aines, mes enfants, mes frères
C’est pas bien complique, de serrer son derrière
D’arrêter d’allumer, vos jolis transistors
Qui choisissent à vos places, vos chemins vers la mort

 

Pour mater les Syriens, par contre la t’hésites moins
Se faire sauter la gueule, ça vaut un bon thriller
Mais pour les accueillir, par contre la tu jouis moins
Et oui la différence, t’en as toujours trop peur

 

Suis-je encore un pays, encore une patrie?
La même que celle d’Hugo, que celle de De Vinci
Désolé mes enfants, de m’poser la question
Quand je vois c’que vous faites, a chaque élections

 

En plus d’être malade, je crois que j’suis cocu
Mais pas une fois ou deux, juste soixante millions
Vous faites n’importe quoi, et tant pis pour mon fion
On tue ma liberté, n’en déplaise à mon cul

 

Rappelez-vous un peu, d’où vous venez putain
N’oubliez pas Vichy, le Marechal Pétain
Souvenez-vous De Gaule, Aubrac et Jean Moulin
Et redevenez enfin, maîtres de mon destin

 

Sortez tous de vos manches, votre meilleure arme
Pas celle qui tire et tue, mais l’autre qu’on trempe dans l’encre
Pas de chair a canon, mais la chair de votre âme
Dégainez-moi vos plumes, arrêtez d’faire les cancres

 

Faite que je redevienne, une nation liberté
D’écrire ou bien d’agir, enfin bref de penser
Sans les gourous-medias, qui décident à ma place
Sans les journaux-tapins, qui font perdre la face

 

Y a quand même un problème, la putain de vos races
Quoi ? Ces mots sont de la haine? Ferme-la grosse connasse!
Et quand tu votes extrême, t’insulte pas ma race
Avec plus de haine, qu’une prose sarcace ?

 

Vas-y ouvre bien ta gueule, défend ton patrimoine
Au cas où tu s’rais borgne, ton pays est en panne
En panne de savoir, bien orphelin d’idée
Pendant qu’toi tu milite, contre le mariage PD

 

Alors si malgré tout, de moi tu t’en fou
Je ne te retiens pas, mes frontières sont ouvertes
Et oui j’ai pas eu le choix, Maastricht me la fait mettre
Alors saute dans l’avion, va croupir au Pérou

 

La nationalité, je la donne au mérite
Faut pas croire à l’acquis, comme la taille de ta bite
Peu importe la taille, faut savoir s’en servir
Et bien en profiter, pour offrir du plaisir

 

J’vais me la jouer Sardou, j’en suis bien désolé
Mais ce sera ainsi, ma dernière volonté
Ne m’appelez plus la France, elle m’a laissé tomber
Le vulgaire j’men balance, va t’faire sodomiser
Peuple de France, peuple d’enculé